Élisabeth Reynaud, Madame Élisabeth, sœur de Louis XVI : biographie, éditions Ramsay, Paris, 2007, 389 p., (ISBN 978-2-84114-853-0), (notice BNF n o FRBNF40992367g). Ses contemporains la disent bonne écuyère, douée pour le dessin et la broderie, mais piètre chanteuse. cit. Que disent les archives que vous avez exploitées sur le caractère de Marie-Antoinette ? La vie religieuse ne semble pas lâattirer davantage, malgré son goût pour les visites à Saint-Cyr ou au Carmel de Saint-Denis chez sa tante Louise. On semblait lâavoir oubliée. Élisabeth de France (1764-1794) - Auteur du texte de cet auteur. Louis Bouyer parus dans France Catholique de 1957 à 1987, "La France Catholique" dans la longue durée. [9] ». Des mariages sont envisagés pour elle, avec lâInfant de Portugal, lâEmpereur dâAutriche, Joseph II, mais ne se concrétisent pas. Avec l'accord du roi, elle nomme immédiatement sa compagne de jeu Marie-Angélique de Mackau première dame d'honneur. Le malaise, qui sâétend dans la société, gagne la famille royale, où des tensions se manifestent. Jean-François Allart (1712-1775), curé de l'église Notre-Dame de Versailles, paroisse où est situé le château, rédige l'acte de baptême qui occupe une demi-page du registre et fait signer ses "très hauts et très illustres" paroissiens. Puis le 9 mai 1794 câest le tour de Madame Ãlisabeth, dâun procès préfabriqué sans contact avec son avocat, Chauveau-Lagarde. Marie Célestine Amélie de Ségur, comtesse d'Armaillé: Madame Elisabeth, sœur de Louis XVI. La Convention a dâabord prévu quâÃlisabeth "Capet" soit expulsée de France. Son corps fut inhumé, dénudé, dans une fosse commune au cimetière des Errancis, aujourdâhui disparu. Madame Ãlisabeth, sÅur de Louis XVI, bientôt béatifiée ? Élisabeth de France (1764-1794) est la plus jeune sœur des rois Louis XVI, Louis XVIII, Charles X et de Clotilde de France. Les 5 et 6 octobre 1789, elle partage les dangers, sâinstalle aux Tuileries, où elle soutient le moral du roi et de la reine. Tout ... Correspondance de Madame Elisabeth de France, sœur de Louis XVI (1868) Lettres inédites. Tous les condamnés se sont regroupés autour dâelle, et à lâarrêt fatidique de la charrette, la princesse se lève la première, disant à ses compagnons : « â¯Nous allons tous nous retrouver au Ciel⯠». [réf. nécessaire]. Le parrain de la princesse est son oncle par alliance Philippe Ier, infant d'Espagne, duc de Parme, Plaisance et Guastalla, représenté par le Dauphin, Louis Auguste de France (futur Louis XVI), et sa marraine est son arrière-grand-tante Ãlisabeth Farnèse, princesse de Parme, reine douairière d'Espagne, qui lui donne son prénom et est représentée par Madame, fille aînée du roi[2]. Frère Dominique Joseph (...), Pourquoi sâinformer nécessite dâêtre éduqué ? Dans la mesure où elle est la condamnée au rang le plus élevé, Fouquier-Tinville la désigne pour monter la dernière sur lâéchafaud. Lorsque le 10 février 1790, LouisâXVI renouvelle le vÅu de Louis XIII à Notre-Dame de Paris, Madame Ãlisabeth conçoit lâidée de fonder une association de prières et de sacrifices pour obtenir la protection de la France et la réalise. Leurs affrontements portaient sur des choix de stratégie politique, la princesse adoptant une position ultra, sans la moindre concession aux partisans dâune monarchie constitutionnelle. Un an plus tard exactement, les révolutionnaires forcent les portes du palais des Tuileries pour intimider Louis XVI et lâinciter à suspendre son veto maintenu sur diverses mesures préconisées par lâassemblée. (Article mis à jour le 9 novembre 2017) La princesse Élisabeth de France est la dernière des soeurs de Louis XVI. Pourquoi cette année consacrée à saint Joseph est-elle une bonne nouvelle ? Sous la direction d'Huvé, le château est meublé avec des pièces commandées à l'ébéniste Jean-Baptiste-Claude Sené, exposées aujourd'hui au Musée du Louvre et au Musée Nissim-de-Camondo. Comment pourrait-on se plaindre en ayant lâimagination remplie du douloureux tableau des habitants du Temple ? ». Dès 1790, elle soutenait le principe dâune alliance des émigrés avec les puissances étrangères dont elle attendait le salut. La vie de cour lui permet de soulager les détresses cachées, placer des orphelins selon leur rang, doter des jeunes filles nobles, intervenir indirectement pour les besoins de malades proches, sans compter les aides pécuniaires ou les obtentions dâoffices ou promotions de carrière. La « sÅur du tyran » donna lâoccasion à la police politique d'organiser un procès au terme duquel Ãlisabeth fut condamnée à la peine de mort. Tous deviennent orphelins de père, le 20 décembre 1765, et de mère, le 13 mars 1767. Vie et mort de Madame Élisabeth, sœur de Louis XVI Hélène Becquet RÉFÉRENCE Jean De Viguerie, Le sacrifice du soir. [réf. nécessaire]. Le 6 octobre 1789, la famille royale est ramenée de force par le peuple à Paris. Dans un cadre de style Louis XVI doré à décor de feuillage. Née au château de Versailles en 1764, Élisabeth de France, dite Madame Élisabeth, est la dernière des sœurs de Louis XVI. Orpheline à lâge de trois ans, elle reçoit une excellente éducation au cours de laquelle elle se distingue par ses talents en mathématiques et en sciences. Ãlevée par la gouvernante des Enfants de France, Mme de Marsan, et les sous-gouvernantes, Mme de Mackau, la vicomtesse dâAumale, Ãlisabeth fait preuve dâun caractère rebelle. Pressentie en 1777 pour épouser le frère de Marie-Antoinette, lâempereur Joseph II, deux fois veuf, sans enfant, et de 23 ans son aîné, elle obtient de Louis XVI de pouvoir rester à Versailles. Ãlisabeth de France fait donc ses premiers pas au sein d'une famille divisée et en deuil. En 1779, la princesse qui a 15 ans obtient l'autorisation d'avoir sa propre maison et des revenus en propre. L'acte suivant mentionne le baptême d'une pauvre enfant naturelle. à la Cathédrale Saint André, 33000 Bordeaux, messe (18h), puis conférence, par lâabbé Xavier Snoëk (postulateur de la cause) ; à l’église Sainte-Ãlisabeth de Hongrie, 195 rue du Temple, 75003 Paris [tél. Mais des documents cités en octobre 1793 lors de lâinstruction du procès de Marie-Antoinette entraînent un décret de renvoi de la prisonnière devant le Tribunal révolutionnaire[5]. Quand le roi fut suspendu par lâAssemblée législative le 10 août 1792 et détrôné un mois après, lâAssemblée décréta que « Louis Capet, son épouse et leurs enfants (Louis-Charles et Marie-Thérèse), ainsi quâÃlisabeth, seraient détenus jusquâà nouvel ordre à la Prison du Temple ». Elle se prive également pendant quatre ans des étrennes que le roi lui donne afin qu'une de ses dames de compagnie, mademoiselle de Causans, puisse constituer la dot nécessaire à son mariage avec Anne-Bernard-Antoine, marquis de Raigecourt-Gournay, gentilhomme lorrain dont elle est éprise. Baptisée le jour même par Monseigneur de la Roche-Aymon, Grand Aumônier de France, la petite-fille de Louis XV rejoint ses frères et sÅurs, les duc de Berry, comtes de Provence, dâArtois et Madame Clotilde, dans lâaile des Princes. Élisabeth was born on 3 May 1764 in the Palace of Versailles, the youngest child of Louis, Dauphin of France and Marie-Josèphe of Saxony. Son père, le dauphin, meurt de tuberculose l'année suivante, et la dauphine le suit deux ans plus tard dans la tombe. Correspondance de Madame Élisabeth de France, soeur de Louis XVI by Élisabeth, Princess of France, 1764-1794; Feuillet de Conches, F. (Félix), 1798-1887. Le roi ayant demandé à reculer la date de réception des députés pour se remettre de son deuil, se voit opposer une fin de non-recevoir. Le roi, qui vient de faire acheter la Corse à la république de Gênes pour affermir la présence française en Méditerranée, trouva une nouvelle favorite, la comtesse du Barry. De 1784 à la Révolution, d'importants travaux de reconstruction et d'aménagement sont entrepris par Jean-Jacques Huvé, inspecteur des Bâtiments du Roi, et attaché au département des Dehors du château de Versailles (Grande Ãcurie, Petite Ãcurie, Grand Commun, Hôtels du Grand Maître de France, du Chancelier, Louveterie, Chenil, etc.). Elle suit son frère et sa belle-sÅur lors de leur fuite avortée vers Montmédy, le 20 juin 1791. Début juillet, pour parer à toute tentative dâévasion, le jeune Louis-Charles, 8 ans, fut séparé de sa mère et de sa tante, puis Marie-Antoinette, sur décret de Barère, rapporteur du Comité de salut public, fut renvoyée au Tribunal révolutionnaire et envoyée le 1er août à la Conciergerie[3]. Franck Ferrand a choisi de nous raconter, cet après-midi la petite sœur de Louis XVI, Madame Elisabeth. Le couple laisse cinq enfants survivants dont l'aîné, le futur Louis XVI, a 13 ans[3]. Jean de Viguerie, Le Sacrifice du Soir, vie et mort de Madame Élisabeth, sœur de Louis XVI, Éditions du Cerf, 2010. Les bâtiments sont reconstruits dans le goût néo-classique et les jardins dans le goût anglo-chinois alors en vogue (grotte factice, cours d'eau, cascade, etc.). Deux mois après, le 10 août 1792, a lieu le sac du château et la famille royale réfugiée dans le bâtiment de lâAssemblée législative devient prisonnière de la Commune de Paris. Puis câest le départ pour Varennes, lâarrestation, la monarchie constitutionnelle, lâinsurrection du 20 juin 1792 au cours de laquelle Ãlisabeth offre sa vie, se faisant passer pour Marie-Antoinette, la protégeant de la violence populaire. Madame Élisabeth de France, sœur de Louis XVI, Paris, Librairie académique Perrin, 2 t., 1932, 1353 p. C'est à ce moment qu'elle apprend de ses compagnons d'infortune le sort de Marie-Antoinette[6]. Connue pour sa grande piété, elle a, tout au long de sa vie, manifesté un profond attachement à son frère et à sa belle-sœur Marie-Antoinette qu’elle a suivis jusqu’au bout. Selon Madame de Genlis, une odeur de rose se répandit sur la place de la Concorde après son exécution[10]. Minée par des nuits sans sommeil depuis les événements dâaoût et les Massacres de septembre 1792, elle se métamorphose physiquement. Portrait de la princesse Ãlisabeth de France, Les Adieux du roi à sa famille (imagerie populaire), Madame Ãlisabeth emmenée à son supplice, (, Droit d'auteur : les textes des articles sont disponibles sous. Condamnée à mort avec vingt-quatre victimes, elle les aide à se préparer à mourir, et sauve la vie de la comtesse de Sérilly lâobligeant à déclarer sa grossesse. Dans ce portrait absolument neuf, elle apparaît plus résolue et déterminée que son frère dans le tumulte de la Révolution - preuve qu'elle était dotée d'un véritable sens politique. – Paris: Plon, 1869. Une SÅur de lâabbaye : Le but est de vulgariser le grégorien le plus (...), Tous droits réservés - 2020 France Catholique, Transmettre le beau, le vrai et le bien pour un meilleur usage de lâinformation, Des religieuses lancent un patronage en ligne pour les enfants de 4 à 11 ans. "Madame Ãlisabeth" choisit encore une fois de rester avec le couple royal[3]. Vie et mort de Madame Élisabeth, sœur de Louis XVI, Paris, Cerf, « Biographie », 2010, 188 p., ISBN 978‑2-204‑09163‑3, 19 € 1 Jean de Viguerie nous présente ici une biographie traditionnelle qui suit pas à pas son [Elisabeth, Princess of France; F Feuillet de Conches] "Madame Ãlisabeth" se rapproche de la reine, sa belle-sÅur, pour soutenir le roi. Elle sauve la vie d'une de ses compagnes, Madame de Sérilly, en la convaincant de révéler un possible début de grossesse. L'arrière grand-père de Madame Ãlisabeth, Stanislas Leszczynski, roi de Pologne détrôné placé sur le trône de Lorraine par son gendre français, meurt en février 1766. Le 13 août 1792, Louis XVI, son épouse Marie-Antoinette d’Autriche-Lorraine, sa sœur, Madame Élisabeth, sa fille, Marie-Thérèse-Charlotte, dite Madame Royale, son fils Louis-Charles, dauphin de France, sont conduits au Temple. Emprisonnée avec la famille royale en 1792 et appelée à comparaître devant le Tribunal révolutionnaire sous la Terreur, elle fut condamnée à mort et exécutée. Elle a besoin de vivre au grand air, excellente cavalière, elle ne tient aucun compte des dangers, au point que Louis XVI a fait élaguer tous les bois du domaine de Versailles. 30 juin 2017 - Madame Elisabeth de France, soeur de Louis XVI Le mercredi 16 mai 1770, la famille a accueilli la jeune archiduchesse Marie-Antoinette dâAutriche, épouse du Dauphin, puis en 1771 et 1773, Joséphine et Marie-Thérèse de Savoie mariées aux comtes de Provence et dâArtois. L'éducation de "Madame Ãlisabeth" est alors confiée à la baronne de Mackau (1723-1801) qui sait conquérir l'affection de la princesse et dont la fille Marie-Angélique de Mackau devient l'amie la plus proche. Sa foi lâaide à surmonter le départ de sa sÅur qui a épousé le Prince de Piémont. Elle sâopposa également à la constitution civile du clergé et à toute mesure qui diminuait les prérogatives royales ou celles de l'Ãglise. Le 3 mai 1789, "Madame Ãlisabeth" atteint l'âge de la majorité légale ; le lendemain, elle assiste en l'église Saint Louis de Versailles à l'ouverture des Ãtats Généraux. Publication date 1868 Topics Élisabeth, Princess of France, 1764-1794, France -- History Revolution, 1789-1799 Personal narratives Publisher Paris, Plon à son tour, la dernière, tête nue, elle gravit avec fermeté, les marches de lâéchafaud, manifeste un dernier geste de pudeur en demandant quâon la couvre de son fichu, avant de basculer sur la guillotine. Jean de Viguerie, Le Sacrifice du Soir : vie et mort de Madame Élisabeth, sœur de Louis XVI, Paris, Le Cerf, 2010. However, her parents were both dead by the time she was two and she was reported to be in delicate health. Après la Révolution, la dépouille n'a pu être identifiée malgré le témoignage d'un fossoyeur qui a localisé la fosse commune. Après qu'on eut procédé à sa « toilette funèbre »[7], elle continue à réconforter ses compagnes et compagnons d'infortune. Jean de Viguerie, Le Sacrifice du Soir, vie et mort de Madame Élisabeth, sœur de Louis XVI, Éditions du Cerf, 2010. ♱ ♱ ♱ <url] {{gras}} {italique} et le code HTML . Née au Château de Versailles, le jeudi 3 mai 1764, vers une heure du matin, elle est baptisée le jour même dans la Chapelle Royale par l'archevêque de Reims Charles Antoine de La Roche-Aymon en présence de son grand-père le roi Louis XV de France - encore meurtri par la mort de sa favorite, la marquise de Pompadour décédée deux semaines plus tôt - de sa grand-mère, la reine Marie Lesczynska et des membres de la famille royale.