Maximilien I er, archiduc d’Autriche et empereur du Saint-Empire romain germanique . Maximilien, qui doit reprendre la lutte contre la France dans le Piémont et le Milanais, est contraint de signer le traité de Bâle, qui exempte de fait les cantons confédérés de l'impôt de guerre impérial et leur reconnaît une large souveraineté. Les guerres de Saint-Gall en 1489-90 amènent le tribunal du Reichskammer à citer en justice les cantons de Saint-Gall et d'Appenzell, et les condamne à la mise au ban de l'empire. 3 En 1477, âgée de vingt ans, Marie prend la tête des États bourguignons à la suite de la mort accidentelle de son père devant Nancy. Il est notoire qu'il professait un traditionalisme délibéré. Reprenant le rôle traditionnel des Habsbourg, il chasse en 1490 les Turcs des provinces autrichiennes ; en 1492, par la bataille de Villach, il les refoule jusqu'en Bosnie. Les manigances de Frédéric III pour accroître sans cesse le nombre d'adhérents à sa ligue de Souabe finissent par irriter la Confédération qui considère la Souabe méridionale comme incluse dans sa sphère d'influence. Cet acte d'union s'anéantit finalement de lui-même lorsqu'en 1491 la Confédération, à l'instigation du roi de France, signe un traité d'amitié et de non-agression avec les ducs de Bavière. Son règne est marqué par le rétablissement militaire et politique de la situation des Habsbourg et une modernisation de l’administration du Saint-Empire romain. Le 21 avril 1477, Marie de Bourgogne -fille de Charles le Téméraire décédé au début de l’année- épouse par procuration l’archiduc Maximilien d’Autriche. La formation de la puissante ligue de Souabe, qui se dresse maintenant face à la ligue des Confédérés, remplit d'aise et de fierté la noblesse et les bourgeois de Souabe, et suscite une conscience politique nouvelle. : […] Par son mariage avec Maria Bianca Sforza, fille de Galeas Sforza, duc de [...], Portrait de l'empereur Maximilien Ier, A. Dürer. Le 4 février 1508, à la cathédrale de Trente, Maximilien se proclame empereur élu des Romains, avec l'autorisation du pape Jules II. Cet article figure dans le catalogue de l’exposition « De soie et d’ailleurs » présentée au musée de Saint-Antoine l’Abbaye du 9 juillet au 8 octobre 2017. La dernière modification de cette page a été faite le 25 novembre 2020 à 14:48. Pour se défendre, Marie épouse celui qui n'est encore qu'archiduc d'Autriche, Maximilien Ier de Habsbourg. Que la curiosité soit avec vous ! Il indique qu'il prit part à 64 manifestations et participa à 192 joutes[6]. Maximilien d'Autriche ou Maximilien Ier, né à Wiener Neustadt le 22 mars 1459 et mort au château de Wels le 12 janvier 1519, est un prince de la maison de Habsbourg. Blanche-Marie Sforza, la deuxième épouse de l’empereur Maximilien, décédée à l’âge de 38 ans, repose dans le caveau princier de l’abbaye de Stams, à environ trente kilomètres d’Innsbruck. Dans ces circonstances dramatiques, il fait placer son cousin Sigismond sous tutelle, expulse tous les nobles apparentés aux Wittelsbach de leurs terres et en 1486 fait élire son fils Maximilien Ier roi de Germanie[1], couronné comme roi des Romains à Aix-la-Chapelle le 9 mai 1486. Le 27 août 1479, il bat l’armée royale en rase campagne à Guinegatte. Ce mariage arrangé devient, aux premiers regards échangés, un véritable mariage d’amour. Les Pays-Bas plongent pour dix ans dans la guerre civile qui oppose les villes soutenues par une partie de la petite noblesse au pouvoir central. Le roi de […] Dans le chapitre « Le règne de Maximilien (1493-1519) » : [] Devenu empereur sans nulle difficulté, Maximilien se montra un grand prince, cultivé, appliqué, réfléchi. Seuls les Flamands sont rétifs. Ce sont les Français, membres de la Ligue, qui portent l'année suivante le coup décisif aux Vénitiens (bataille d'Agnadel). Après le fondateur Philippe le Hardi vint Jean sans Peur, obnubilé surtout par la France et Paris. Bien que très attaché à la culture chevaleresque, il réduit le nombre de cavaliers qui lui coûtent trop chers, ses moyens financiers étant limités, et augmente le nombre de fantassins, en faisant dans un premier temps appel aux milices communales flamandes, puis en recrutant des lansquenets dans l'Allemagne du Sud. De son vivant, celui-ci avait même, en 1513 puis 1516, proposé à Henri VIII de fusionner leurs deux royaumes, en l'instituant son fils adoptif et héritier (avec, comme idée stratégique, de combiner une attaque sur la France par le nord grâce à l’Angleterre et par l’est via le Saint-Empire) — un projet resté sans lendemain et dont on peut se demander s'il était réellement dans les intentions de Maximilien. Lire la suite, Dans le chapitre « Une galerie de princes » La mort de Charles le Téméraire au siège de Nancy semblait ouvrir la voie de la conquête des Pays-Bas bourguignons pour les Français. En général, on tend plutôt à le considérer comme conservateur. consulté le 18 décembre 2020. Ces circonstances font que les peuples du nord et du sud du Rhin deviennent de plus en plus étrangers l'un à l'autre. C'est ainsi qu'à la fin du règne de Maximilien, les Français se sont maintenus, au prix de coûteuses opérations, en Italie du Nord. À la différence des villes flamandes, hostiles à Maximilien, les villes brabançonnes sont hésitantes : Bruxelles déroule le tapis rouge à Philippe de Clèves, placé à la tête de la rébellion le 18 septembre 1488, suivie par Louvain et la plupart des autres villes ; seules Anvers, Malines, Lierre et Vilvorde restent fidèles à Maximilien. Il l'équipe principalement de longues piques suisses et la fait entrainer selon le modèle suisse. Maximilien remembre ses territoires, devient empereur à la mort de son père et cède les Pays-Bas bourguignons à son fils, Philippe le Beau (1478-1506). Son assassinat par les Armagnacs déchaîna la haine de son fils Philippe le Bon contre la France. Pourtant, le nom d'Altdorfer n'apparaît sous la plume d'aucun d'entre eux, au contraire de ceux de Cranach, de Baldung ou de Matthias d'Aschaffenbourg (Grünewald), sans parler de celui de Dürer. Inscrivez-vous à notre newsletter hebdomadaire et recevez en cadeau un ebook au choix ! Élu empereur en 1440 pour défendre les intérêts de la chrétienté et des princes allemands en Europe orientale, il ne ressemblait guère à son illustre ancêtre du xiii e siècle. Mais la France et la Hongrie se démènent pour empêcher le rapprochement des Confédérés et du Saint-Empire, si bien qu'en 1488 les villes de Zurich, Berne, Zoug et Soleure repoussent silencieusement la proposition de Maximilien. Il inaugure la longue séri […] Le pape, alors inquiet de la puissance française en Italie du Nord, se retourne vers l'empereur Maximilien et ses lansquenets : ensemble, ils concluent la Sainte Ligue (dont la France est cette fois exclue) et, avec l'aide des Suisses (que les Français n'ont pas suffisamment payés) les mettent en déroute à la bataille de Novare (1513). Élisabeth de Lorraine, née à Nancy le 9 octobre 1574 et morte à Braunau am Inn le 4 janvier 1635, fut l'épouse du duc Maximilien Ier de Bavière. Louis (Strasbourg, 25 août 1786 - Nice, 29 février 1868), roi de Bavière (Louis Ier) en 1825, il épouse e… Par ce mariage, Maximilien a la mainmise sur les Pays-Bas bourguignons et le comté de Bourgogne, tandis que la France s'empare du duché de Bourgogne, de la Picardie et du comté de Boulogne, lesquels sont détachés de l'héritage du Téméraire. Lire la suite, Dans le chapitre « La monarchie universelle : l'empire de Charles Quint (1519-1555) » Afin de réduire les pressions grandissantes sur l'Empire par les traités entre les gouvernements de la France, Pologne, Hongrie, Bohême et Moscovie, ainsi que de sécuriser la Bohême et la Hongrie pour les Habsbourg, Maximilien rencontra les rois de la dynastie Jagellon Vladislas Jagellon, roi de Hongrie et de Bohême, et Sigismond Ier, roi de Pologne, à Vienne en 1515. Dans la série Marie de Bourgogne son rôle est interprété par Jannis Niewöhner. Cela tient d'une part à ce qu'au cours du XVe siècle, le sud de l'Allemagne avait plus d'une fois été ravagé par les coups de main des cantons fédérés, et d'autre part à ce que ces cantons sont des concurrents objectifs de la Souabe sur le plan commercial et économique. Louis Ier de Bade devient Grand-duc de Bade en 1818. : […] Il encouragea la course lors des tournois, dangereuse du fait de l'emploi de lances acérées, mais moins coûteuse car on la pratiquait avec les armures de guerre ordinaires. La mort accidentelle de son épouse, victime d’une chute de cheval dans la forêt de Wynendaele, le 27 mars 1482, oblige Maximilien à se déclarer régent. Lire la suite. Au cours de la seconde moitié du XV siècle, la menace pesant sur la maison des Habsbourg est sans précédent : tandis que l’empereur Frédéric III s'enlise depuis 1477 dans une guerre désastreuse avec le roi de Hongrie Mathias Corvin, les ducs de Bavière de la maison des Wittelsbach montent en puissance dans le Saint-Empire méridional. Charles, duc en 1467, achète l'Alsace et la Gueldre (1469) et se fait céder des villes picardes par le roi de France Lou […] Maximilien a envisagé un moment de se faire élire Pape, mais dans un but très matérialiste : pour se débarrasser de l'emprise de Rome et épargner ainsi des sommes considérables. Maximilien Ier (6 juillet 1832-19 juin 1867) était un noble européen invité au Mexique au lendemain des guerres et conflits désastreux du milieu du XIXe siècle. Par le traité du Verger (19 août 1488), le roi Charles VIII avait donné son accord et François II avait promis de soumettre au consentement royal le futur mariage d'Anne. Maximilien Ier de Bavière est le troisième fils de Frédéric-Michel de Deux-Ponts-Birkenfeld et de Françoise de Soulzbach. Archiduc d'Autriche, il est roi puis empereur des Romains de 1486 à sa mort. Quand il partait en voyage, il emmenait avec lui un grand coffre dans lequel il rangeait des documents très importants et qu'il appelait, par plaisanterie, « mon cercueil ». En 1507, le pape Jules II qui, par l’élimination de César Borgia, a pu s'emparer d'une partie de la Romagne, exige de la république de Venise la cession de nouveaux territoires. Maximilien Ier Joseph de Bavière épouse en 1785 Wilhelmine de Hesse-Darmstadt, fille de Georges-Guillaume de Hesse-Darmstadt et de Louise de Linange ou Leiningen. Les Confédérés ont intercédé à plusieurs reprises auprès du Reichstag et de Maximilien, la dernière fois en 1497 à Innsbruck ; mais aucun point d'entente n’a pu être trouvé, les Confédérés se refusant à reconnaître la souveraineté du tribunal impérial. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Il favorisa la course "ball-trap" et le "lancer de disque" lors desquels un mécanisme à ressort projetait en l'air un bouclier ou un disque retenu par les cales lorsque l'adversaire atteignait le point adéquat. Si la Confédération « suisse[note 1] » est toujours formellement membre du Saint-Empire, elle ne reconnaît pas les décrets de la diète de Worms, et, à l'exception de Berne, n'a pas envoyé de délégation au Reichstag. De fortes personnalités présidèrent aux destinées des régions de la Belgique actuelle au cours des xv e et xvi e siècles. Dans ses entreprises, Maximilien a été entravé par l'hostilité des États de Flandre qu'il a combattus à Guinegatte (1479), mais qui le reconnaissent en 1489 comme tuteur de son fils mineur Philippe. Outre le bloc formé autour des deux Bourgognes, ils règnent sur un ensemble septentrional regroupant Artois, Flandre, Hainaut, Brabant, Hollande, Luxembourg. Leurs enfants sont : Philippe Ier de Habsbourg ou Philippe Ier le Beau (22 juillet 1478-25 septembre 1506) qui épousera en 1496 Jeanne la Folle. Châteaux, villes et villages passent de main en main et paient un lourd tribut au passage de la soldatesque. Les prix à gagner étaient répartis en différentes catégories, dont le Stechdank, pour le gagnant des combats et le Zierdank pour le costume le plus intéressant. Lire la suite, Dans le chapitre « Un milieu humaniste » Maximilien Ier peint par Albrecht Dürer Maximilien Ier de Habsbourg, (Wiener Neustadt 22 mars 1459 - Wels 12 janvier 1519) fut empereur romain germanique de 1508 à sa mort. Maximilien Ier de Habsbourg épouse à Gand le 18 août 1477 Marie de Bourgogne, fille de Charles le Téméraire et d'Isabelle de Bourbon. Charlotte de Belgique, fille de Léopold Ier et soeur de Léopold II, épouse le 27 juillet 1857, à 17 ans, Maximilien, le frère de l’empereur d’Autriche François-Joseph. En 1498, le fils du duc d'Orléans devient roi de France sous le nom de Louis XII et fait immédiatement valoir ses droits sur le duché de Milan, entamant ainsi les guerres d'Italie. (1477-1514) duchesse de Bretagne (1488-1514) et reine de France, (1457-1482) duchesse de Bourgogne (1477-1482), https://www.universalis.fr/encyclopedie/maximilien-ier/, La monarchie universelle : l'empire de Charles Quint (1519-1555), Réflexes particularistes régionaux (fin du XV, dictionnaire de l'Encyclopædia Universalis.